La deuxième édition annuelle de ce festival interroge les défis et les promesses de la migration, ainsi que l'hétérogénéité des parcours qui mènent les migrants à s'installer dans un pays nouveau pour une période plus ou moins longue, à la recherche d'un avenir meilleur et plus prospère, pour retrouver des proches installés à l'étranger ou pour fuir la guerre et le désespoir.
En illustrant les nombreuses facettes de l'expérience humaine, le cinéma a le pouvoir de créer chez le spectateur un sentiment d'empathie avec les migrants et une meilleure compréhension de leur réalité, de leurs besoins et de leurs capacités. Le festival a pour objectif de sensibiliser le public à cet important problème de société et de changer notre vision des migrants.
Le premier film projeté à Genève dans le cadre du festival, Lost in Lebanon, un reportage sur la guerre en Syrie, suit la vie quotidienne de quatre réfugiés syriens au Liban et leurs efforts pour surmonter le traumatisme d'une vie brisée. L'ouverture du festival aura lieu le 5 décembre à la Maison de la Paix en partenariat avec l'Institut des hautes études internationales (HEI). L'un des protagonistes du film, Mwafak, a été invité à créer la statuette du festival, qui sera décerné au réalisateur du meilleur film lors de la cérémonie de remise des prix, le 18 décembre aux Cinémas du Grütli.