Selon OCHA, aujourd'hui, plus de 130 millions de personnes dans le monde ont besoin d'aide et de protection. Cela inclut plus de 60 millions de personnes déplacées de force. La moitié d'entre eux sont des enfants. Les ressources nécessaires pour répondre aux besoins humanitaires ont été multipliées par 6 depuis 2003, soit près de 21 milliards de US $ aujourd'hui - en moyenne, presque 65 pourcent de ces besoins sont pris en charges.
Entre Juin 2014 et Juillet 2015, une consultation mondiale a été menée en vue du sommet, impliquant plus de 23'000 participants dans 154 pays, dont des personnes directement touchées. Ces consultations ont abouti à la Consultation mondiale, tenue à Genève les 14 et 16 octobre 2015.
En Février 2016, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a publié son rapport intitulé « Une seule humanité, des responsabilités partagées » dans lequel il demande que l'humanité - la sécurité, la dignité des personnes et le droit à prospérer des peuples soient placés au cœur des prises de décisions mondiales.
Le Secrétaire général a présenté un ordre du jour pour l'humanité qui donne les actions clés et les changements stratégiques nécessaires pour les réaliser, articulés autour de cinq responsabilités fondamentales: les Etats doivent faire preuve de volonté politique pour prévenir et faire cesser les conflits; respecter les règles de la guerre; ne laisser personne de côté; travailler autrement pour mettre fin aux besoins et investir dans l'humanité.
Lors du sommet, les dirigeants du monde entier devront prendre des engagements majeurs pour faire avancer l'action mondiale et trouver des solutions pour les personnes déplacées, pour réduire le coût en vies humaines et renforcer la résilience, mais aussi, pour mobiliser les ressources afin que les personnes dans le besoin aient accès à l'assistance humanitaire et à la protection. Parmi les nombreux événements de haut niveau proposés, la session « People at the Centre » se consacrera à favoriser l'inclusion des personnes comme moteur principal de l'action humanitaire.
En Décembre 2015, le photographe documentaire allemand Kevin McElvaney a donné des appareils photo jetables aux réfugiés qu'il a rencontrés à Izmir, Lesbos, Athènes et Idomeni. Le projet #RefugeeCameras vise à donner un « visage humain » à cette crise majeure en permettant aux personnes directement touchées de documenter leur propre histoire. Kevin McElvaney explique « Essayons de donner aux réfugiés une voix. Laissons-les décider de ce qui est important de dire et de ce qui ne l'est pas. Voyons l'individu derrière le concept anonyme d'un « réfugié ». ». Dyab a quitté la Syrie avec sa femme et son fils. Il a reçu son appareil photo dans le bus qui partait d'Athènes pour Idomeni. A ce jour, 7 appareils sur 15 sont revenus dans leurs enveloppes préparées. Ce travail collectif sera exposé au Retina – Scottish International Photography Festival 2016, à Edimbourg, et au LUMIX Festival for Young Photojournalism 2016, à Hanovre.