Le service de la solidarité internationale de la République et canton de Genève organise, en collaboration avec les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), une conférence sur la lutte contre les maladies tropicales négligées, le mardi 28 novembre 2017 à 18h30 aux HUG. La conférence sera ouverte par M. François Longchamp, président du Conseil d'Etat.
A travers son engagement en faveur de la solidarité internationale, le canton de Genève a soutenu ces dernières années plusieurs projets visant à lutter contre les maladies tropicales négligées.
Le fonds cantonal de la solidarité internationale a notamment contribué à ce que des progrès significatifs dans le diagnostic et le traitement de la maladie du sommeil (trypanosomiase humaine africaine) soient atteints. Cela s'est concrètement traduit par des soutiens financiers octroyés à des projets mis en œuvre en Afrique de l'Est par des organisations basées à Genève, telles que Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi) et la Foundation for Innovative New Diagnostics (FIND).
Le canton s'est aussi engagé dans la lutte contre la lèpre au Cambodge et contre le noma en Afrique de l'Ouest, en appuyant financièrement des projets conduits respectivement par la Fondation CIOMAL et l'association des Amis de Sentinelles. Les HUG sont également très actifs dans la recherche sur les causes du noma, puisqu'un groupe pluridisciplinaire lié à la faculté de médecine de Genève travaille spécifiquement sur ce sujet.
La conférence du 28 novembre prochain permettra de mettre en lumière, d'une part, l'engagement cantonal en matière de solidarité internationale sur de tels projets et, d'autre part, de montrer que des organisations basées à Genève mènent des actions innovantes et efficaces pour lutter contre ces maladies.
Texte fourni par le service de la solidarité internationale de la République et canton de Genève
Le photographe Neil Brandvold nous montre un dépistage de la maladie du sommeil, par une équipe mobile à Yalikombo, un village très isolé le long du fleuve Congo, entre Isangi et Kisangani, en République démocratique du Congo, pays qui compte 84% des cas de la maladie.